A l'issue de la 32e journée de Ligue 1, l'OM affrontera le Paris Saint-Germain dimanche soir. A la veille du choc, les tensions dans la capitale étaient vives.
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Publié par JEAN-LUC D le 16 avril 2022 à 19:59

A l'issue de la 32e journée de Ligue 1, l'OM affrontera le Paris Saint-Germain dimanche soir. A la veille du choc, les tensions dans la capitale étaient vives.

PSG-OM : CUP va poursuivre sa grève d'animation

Le PSG reçoit l'OM en Ligue 1 ce dimanche soir. Les fans et les observateurs des deux équipes rivales attendaient le match avec impatience. Mais le deuxième Classico de la saison pourrait avoir une saveur toute particulière. En effet, selon plusieurs sources unanimes, le groupe de supporters le plus solide du club de la capitale, le Paris Super Collectif, a décidé de poursuivre sa grève du spectacle ce dimanche en recevant l'OM. Le CUP a réclamé des changements à tous les niveaux du club depuis que les nouveaux Rouge et Bleu ont été éliminés en début de Ligue des champions. Le premier manager des Ultras parisiens confirme cette tendance.

Le président d'UnionPay confirme la position du groupe

De retour à la tête du Collectif Ultras Paris, Romain Mabille a été interviewé par France Bleu Paris ce samedi. Le supporter parisien a largement reboycotté son organisation au profit d'un "classique" entre le Paris Saint-Germain et l'Olympique de Marseille.

"Je confirme, nous serons en tribunes, mais rien de nouveau. Nous tiendrons bon. Nous gardons la même attitude que lors des matchs précédents pour la simple raison que rien n'a changé depuis notre demande. Il n'y a rien au niveau du club. Non communication d'aucune sorte. Aucun pas vers nous, non, aucun questionnement. Au niveau des joueurs, personne n'est venu nous voir pour discuter ou s'excuser. Nous avons publié un communiqué avec une demande : rien n'a changé au niveau de la direction du club. Roman Mabil a expliqué en détail.

"PSG-OM, c'est un gros match pour nous. Vous voyez, on a pu se priver de ne pas chanter pour faire passer notre message. [...] C'est triste. On a été les premiers à détester ne pas chanter à la fin de l'année." "Nous sommes les premiers à nous réjouir de notre dixième titre à venir. Nous ne pouvons être heureux que dans la situation actuelle. Nous préférons nous punir pour le bien du club et espérer que les choses changeront plutôt que d'entrer dans le stade." et faire comme si de rien n'était parce que c'est Marseille", a ajouté le patron de SG Ultras à Paris.