Le réalisateur russe, qui avait été interdit de quitter le pays dans la version précédente, est venu jouer dans son nouveau film "La femme de Tchaïkovski".
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Piroschka Van De Wouw de Kirill Serebrennikov, ici sur les marches du Festival de Cannes, mercredi 18 mai.

Cinéma - Il est l'un des cinéastes les plus attendus de l'Esplanade. Le réalisateur russe Kirill Serebrennikov arrive au Festival de Cannes ce mercredi 18 mai avec le reste de son équipe pour son nouveau film "Tchaikovsky's Wife" étapes.

"Je suis très heureux d'être ici car Cannes est la meilleure plateforme pour montrer des films", a-t-il déclaré au micro de la télévision française avant de fouler le tapis rouge. "Ce film est mon bébé. Il faut trouver le bon moment, le bon endroit pour faire un film. Cannes est la meilleure solution pour nous tous", a-t-il ajouté.

En lice pour la Palme d'or, son long métrage revient sur le mariage court et désastreux du compositeur de génie Piotr Ilitch Tchaïkovski, qui était homosexuel. L'idée de ce film n'est pas nouvelle. Kirill Serebrennikov y travaille depuis 2013.

La visite du cinéaste russe à Cannes est un événement dont la portée est nécessairement politique. Ses films aussi. "Chaque œuvre d'art, surtout aujourd'hui, a un contenu politique", a-t-il déclaré, toujours à la télévision française. "Nous disons quelque chose. Notre déclaration porte sur l'art, la liberté, et bien sûr la fragilité de la nature humaine, la fragilité de chaque la vie. ."

Il a ajouté : "Le concept est contre la guerre. Nous sommes contre la guerre. La guerre tue des gens. L'art parle de la fragilité des êtres humains, de la fragilité de chaque vie."

Festival de Cannes "Dans le monde réel"

En projetant le film le premier jour de la compétition, le festival entend envoyer un signal fort contre le régime russe après l'intervention à distance du président ukrainien Volodymyr Zelensky lors de la cérémonie d'ouverture mardi. "C'est une approche unique. Kirill Serebrennikov a déclaré que le festival n'est pas loin de la réalité. Le festival est dans le monde réel."

Le World Film Congress a refusé d'accueillir "des représentants officiels de la Russie, des autorités gouvernementales ou des journalistes représentant des lignes officielles russes", mais s'est toujours dit prêt à accueillir des voix dissidentes, en premier lieu Kirill Serebrennikov.

C'est la deuxième année consécutive que le réalisateur de Leto sollicite la Palme d'or. L'an dernier, il était assigné à résidence à Moscou pour une projection à distance de son long métrage Petrov Fever. ses acteurs ont des badges sportifs