Les programmes des deux candidats qualifiés au second tour de l’élection présidentielle française ont été jugés insuffisants en matière d’écologie par diverses ONG environnementales. Alors que la France est appelée aux urnes ce dimanche 24 avril, la climatologue Sonia Seneviratne alerte sur l’importance d’agir au plus vite pour limiter le réchauffement climatique.
À propos des deux candidats à l’élection présidentielle française, qui n’ont consacré que 17 minutes au climat sur plus de deux heures trente de débat mercredi 20 avril, la climatologue suisse affirme : « Emmanuel Macron a pris plus d’engagements que Marine Le Pen, mais il est vrai qu’il faudrait faire plus si l’on veut limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré. » Le Pr. Seneviratne regrette par ailleurs que le sujet n’ait « pas été mis assez en avant » pendant la campagne électorale.
Au vu des effets désastreux du mandat de Donald Trump outre-Atlantique pour la coopération internationale en matière d’écologie, l’élection en France de Marine Le Pen comporte des risques, prévient Sonia Seneviratne : la candidate « a déjà signalé qu’elle voudrait se désengager d’accords avec d’autres pays européens, or pour la transition énergétique, c’est absolument essentiel ».