Lors d'une conférence de presse, le procureur adjoint de Mons a déclaré que la piste terroriste n'avait pour l'instant aucun privilège.
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Lors d'une conférence de presse, le procureur adjoint de Mons a déclaré que la piste terroriste n'avait pour l'instant aucun privilège.
Plus tôt ce dimanche, une voiture a percuté une foule de carnaval à Strépy-Bracquegnies, en Belgique. Six personnes sont mortes et une enquête sur le meurtre a été ouverte. Les résultats des tests sanguins pratiqués sur les deux occupants du véhicule doivent être connus d'ici lundi.
petite ville près de la frontière française
L'intrigue se déroule sur la commune de Strépy-Bracquegnies, village belge rattaché à la commune de La Louvière. A environ 30 minutes de la frontière française, la commune est située dans un ancien bassin houiller.
Des dizaines de fêtards attaqués
La vérité s'est produite très tôt dimanche. Entre 150 et 200 personnes se rassemblent pour les festivités du Carnaval. Le but est de rassembler d'autres participants au défilé.
Une voiture avec deux personnes à bord s'est écrasée à l'arrière du défilé à 5 h 04 alors que la ville était fermée à la circulation. Des dizaines de personnes ont été violemment agressées. Des témoins ont décrit des scènes horribles, avec des enfants dans la foule.
"Elle est arrivée vite, sans freins. Elle a continué et est montée à bord d'un Gilles (nom du carnavaleux, ndlr) à 100 mètres devant", a déclaré à la RTBF le témoin RTBF Théo. "Il y a beaucoup de monde sur le terrain."
Après avoir heurté le fêtard, la voiture a continué sur des centaines de mètres, a rapporté le journal belge Le Soir.
Pronostic important pour 10 blessés
Les pertes sont importantes. Une source policière belge a indiqué à BFMTV que six personnes ont été tuées et 10 grièvement blessées lundi, leur pronostic vital étant toujours en cours. Vingt-six autres fêtards ont été légèrement blessés.
Le Premier ministre belge Alexander de Cru a déclaré aux médias : "Après une période difficile, cela devrait être un jour de fête. C'est devenu un jour de deuil".
Le roi Philippe s'y est rendu pour visiter les secours du gymnase de Strépy-Bracquegnies. Emmanuel Macron "a assuré le Premier ministre belge de son soutien et de son amitié suite à ce drame".
Deux hommes, nés en 1988 et 1990, se trouvaient dans la voiture.
"Deux arrêtés