Le jeudi 10 mars, au troisième jour du procès de Nabile Benabdelhak, il a été inculpé le 5 juillet 2019, pour le...
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Jeudi 10 mars, au troisième jour du procès de Nabile Benabdelhak pour l'agression à l'arme blanche de sa compagne le 5 juillet 2019 dans son appartement de la route de Prades à Perpignan, l'ombre de Christelle de Gaillande a envahi l'Est. des Pyrénées. Une mère de 32 ans arrachée à l'amour de ses quatre jeunes enfants.
Ils sont absents depuis le début du débat. Trop violents pour eux, le bruit du tribunal de circuit, les images de la mort, les mots sanglants évoqués, ces gestes meurtriers sur les photos... Mais ce procès ne peut pas oublier ces quatre enfants. Les jeunes victimes ont été condamnées à l'âge de neuf, sept, deux ans et demi et 17 mois, pleurant la perte de leur mère à vie. Essayer de grandir à travers ce traumatisme indescriptible. Et essayez de ne pas espérer qu'un jour, elle reviendra.
Les plus jeunes, du fait du lien entre la victime et l'accusé, dormaient dans leur chambre, à quelques mètres de là, englués dans leurs pires cauchemars. Stupéfaits, ils ont été pris en charge par l'aide sociale. Karim (tous les noms ont été changés en Ed) est fâché que sa petite sœur Olga soit toujours dans son ombre. En rentrant chez lui, le petit garçon se couvrait le visage de ses mains et se cachait sous le lit dès qu'il entendait un bruit, il ne répondait même pas à son nom et resta silencieux pendant plusieurs mois. Faites toujours sonner la sirène du camion de pompiers fournie par Noël et dormez avec, comme s'il ne laissait pas partir sa mère.
Ils ont été placés dans un foyer d'accueil et "nous avons dû les emmener au cimetière", mais ils ont peu à peu trouvé un "équilibre, bien qu'encore très fragiles", a expliqué leur gardien par intérim. La très souriante Olga est entrée à l'école et s'est maintenant engagée dans une existence indépendante. Karim a prononcé ses deux premiers mots après avoir rendu visite à ses grands-parents : "Maman" et "Papa". Un petit bonhomme qui s'est endormi avec eux aujourd'hui en caressant des photos non désirées dans l'album de famille. Qui, du haut de ses 4 ans, a réussi à formuler ces phrases déchirantes : "Maman est morte, elle ne reviendra pas. Papa est en prison".
"Je te déteste. Je dois dire à mes amis que maman ne viendra plus jamais nous chercher à l'école."
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