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La première fois, en petit comité, c'était pour le régime indemnitaire des employés municipaux de Nîmes que le tribunal administratif (TA) a annulé. Une annulation que la mairie, qui en nie la portée (lire Midi Libre du 22 janvier), compte effacer en mettant au vote, au conseil municipal du 7 février, a annoncé l'adjointe au maire Christine Tournier-Barnier, un nouveau régime intégrant les ajustements techniques demandés
par le TA. « Le maire n'a pas le droit de faire voter un nouveau régime indemnitaire sans qu'il soit, au préalable, présenté et étudié en comité technique paritaire. On a des droits et des devoirs, l'employeur aussi. Et il va devoir modifier les choses pour que les agents touchent en moyenne une centaine d'euros supplémentaires. » La deuxième fois, c'était en public, à propos du conflit de la police municipale, et après avoir rendu hommage à Raphaël Gutierrez, le monsieur FO des policiers. « Pour la première fois cette année, probablement une coïncidence, la mairie a refusé de prêter le matériel nécessaire à nos voeux. Bousquet lui-même n'avait jamais agi de la sorte », a dit Jean-Luc Péna, ajoutant « le conflit n'est pas fini, et loin de là ». Pourquoi ? Parce que Jean-Claude Mailly, lors de sa venue à Nîmes, « a été choqué par l'attitude de mépris de la mairie. Il a dit que s'il s'agissait d'une entreprise, on parlerait de patron voyou. Il m'a assuré qu'il interviendrait directement à Paris auprès de Xavier Bertrand, le patron de l'UMP. Et ça n'a pas traîné. Nous sommes en contact avec un collaborateur de Xavier Bertrand pour trouver une solution » , a annoncé Jean-Luc Péna, selon lequel le conflit de la police municipale avec le maire est « tout à fait unique en son genre et hautement symbolique ».
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