Les porte-avions, c'est comme les gendarmes : ils vont par deux. Durant des décennies de guerre froide, la France a respecté cette règle en faisant naviguer à la fois le Foch et le Clemenceau. Militairement comparable à notre pays, le Royaume-Uni a, lui, choisi cette option minimale en s'offrant une paire de navires jumeaux à propulsion diesel, le Queen Elizabeth (opérationnel depuis décembre 2017) et le Prince of Wales (octobre 2021). Pour 6 milliards d'euros, la Royal Navy dispose des outils pour intervenir sur deux théâtres d'opérations simultanés. Surtout, le gouvernement britannique aura toujours un de ces navires sous la main, y compris quand l'autre sera indisponible pour entretien.
https://www.lepoint.fr/editos-du-point/jean-guisnel/le-second-porte-avions-francais-futur-serpent-de-mer-26-03-2022-2469716_53.php
Suivez nous sur :
- Youtube : https://www.youtube.com/c/lepoint/
- Facebook : https://www.facebook.com/lepoint.fr/
- Twitter : https://twitter.com/LePoint
- Instagram : https://www.instagram.com/lepointfr
- www.lepoint.fr