Guerre en Ukraine : Egypte, Liban, Soudan... Ces pays font face à des pénuries alimentaires dues au

MediaActuY 2022-03-27

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L'Ukraine et la Russie sont les principaux fournisseurs mondiaux de blé. Les exportations ont été perturbées et les prix ont grimpé en flèche depuis le début de l'invasion de Vladimir Poutine, suscitant des inquiétudes dans un pays qui dépend fortement des importations alimentaires.
#GuerreUkraine #Egypte #Liban
L'Ukraine et la Russie sont les principaux fournisseurs mondiaux de blé. Les exportations ont été perturbées et les prix ont grimpé en flèche depuis le début de l'invasion de Vladimir Poutine, suscitant des inquiétudes dans un pays qui dépend fortement des importations alimentaires.

Une famine "inévitable". Selon Emmanuel Macron, s'il n'y a pas de changement, cela conduira à la guerre en Ukraine d'ici 12 à 18 mois. A l'issue du sommet de l'Otan et du G7 jeudi 24 mars, le chef de l'Etat a appelé la Russie à être "responsable" et à autoriser les semis en Ukraine.

Les troupes russes bloquant ou occupant ses ports, le pays ne peut plus exporter sa production céréalière. Pour Moscou, les sanctions internationales pourraient aussi perturber les exportations. Pourtant, les deux pays figurent parmi les principaux fournisseurs mondiaux de blé, de maïs, d'orge, de colza et de tournesol. En conséquence, les prix ont grimpé en flèche et des pénuries alimentaires se profilent dans les pays densément peuplés qui dépendent fortement des importations alimentaires. Franceinfo réalise son premier état des lieux.

L'Egypte contrôle les prix du pain

L'AFP a rappelé que l'Egypte était la destination la plus importante pour le blé russe et ukrainien. Ainsi, 85 % des importations de blé proviennent des deux pays (62 % de Russie et 23 % d'Ukraine), selon l'Observatoire de la complexité économique. La consommation de pain par habitant atteint 130 kilogrammes par an, ce qui est bien supérieur à la moyenne mondiale. Plus de 102 millions d'Égyptiens, dont un tiers vivent en dessous du seuil de pauvreté, ont fait les frais de la flambée des prix des céréales et du pain.

La première décision du Caire de réglementer le prix du pain non subventionné intervient quelques jours avant le début du Ramadan. Le gouvernement a également annoncé avoir augmenté le budget d'achat de blé de 865 millions d'euros, en plus de plus de 5 milliards d'euros de subventions pour l'alimentation de base.

En échange, le Premier ministre a exhorté les commerçants à "ne pas profiter de la situation" tout en appelant les Egyptiens à "dépenser raisonnablement pour ne pas forcer [le pays] à se tourner vers les marchés mondiaux où les prix s'envolent". L'Égypte a également annoncé qu'elle arrêterait ses propres exportations de blé et de farine pendant trois mois, "ce qui touchera d'autres pays, en particulier

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