Les États-Unis et l'UE annoncent un partenariat pour réduire la dépendance de l'Europe aux combustib

MediaActuY 2022-03-25

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Dans le cadre de cette initiative, Washington tentera de fournir cette année 15 milliards de mètres cubes supplémentaires de GNL à 27 pays.
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Le président américain Joe Biden et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen se rencontrent à Bruxelles le vendredi 25 mars. Evelyne Hochstein /

Plus d'un mois après le début de l'offensive russe contre l'Ukraine, les États-Unis et l'Union européenne (UE) ont annoncé vendredi 25 mars la formation d'un groupe de travail visant à réduire la dépendance de l'Europe aux énergies fossiles russes.

Dans le cadre d'une initiative dévoilée par le président américain Joe Biden et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, les États-Unis s'efforceront de fournir 15 milliards de mètres cubes supplémentaires de gaz naturel liquéfié (GNL) à l'Europe en 2022, selon un communiqué de presse. Actuellement, les États-Unis fournissent 66,5 millions de mètres cubes de GNL par jour à l'Europe (UE et Royaume-Uni).

Lire aussi : Article réservé à « L'Europe doit agir pour rendre l'énergie russe hors de propos »

L'UE est sous la pression de Kiev et de certains États membres, dont les États baltes et la Pologne, pour imposer des sanctions sévères pour arrêter les importations d'hydrocarbures russes afin de priver Moscou de ressources économiques clés. Washington a imposé un embargo sur le gaz et le pétrole le 8 mars.

Mais de nombreux pays européens restent opposés en raison de la dépendance extrême des Européens à l'approvisionnement en gaz russe. Ce dernier est l'un des principaux enjeux de ce conflit. Au niveau de l'UE, que faire sans 40 % de consommation de gaz et 45 % d'importation de gaz en 2021 ? Ces pourcentages varient largement entre les vingt-sept pays, avec la France bien en dessous (17 % de ses importations de gaz provenaient de la Russie en 2020) et l'Allemagne bien au-dessus (plus de 50 %).

L'Allemagne cherche à diversifier son offre

A l'avenir, l'UE peut ainsi remplacer 30 milliards de m3 par d'autres fournisseurs : via des gazoducs (10 milliards de m3) - par exemple depuis la Norvège ou l'Azerbaïdjan, la production de l'UE est en baisse - et offshore (20 milliards de m3), les États-Unis et le Qatar ont fait du GNL commerce d'une spécialité.

"Nous sommes en mesure de prendre des décisions [d'embargo] que d'autres ne peuvent pas prendre car nous sommes un exportateur net d'énergie et avons un secteur [des hydrocarbures] fort", a souligné Joe Biden devant les médias vendredi. Washington "se félicite de l'engagement ambitieux de l'UE de réduire

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