Eric Zemmour a tenu un meeting à Metz ce vendredi, le dernier avant son grand rassemblement prévu le 27 mars prochain au Trocadéro à Paris. L'occasion pour le candidat de Reconquête à l'élection présidentielle de s'attaquer à sa principale adversaire Marine Le Pen et de décliner certaines mesures fortes de son programme.
«Voici venu le temps de l’ultime chevauchée, voici venu le temps de l’audacieuse épopée qui va nous permettre de sauver la France», a ainsi lancé Eric Zemmour à la foule de 4.000 fidèles rassemblés devant lui, avant de retracer «les grandes étapes» de sa campagne et les raisons de sa candidature.
A ce sujet, le candidat de la Reconquête a assuré avoir regardé autour de lui pour voir «si un homme ou une femme politique avait assez de courage, de compétence ou de sincérité pour vaincre la fatalité française».
«Mais je n’ai vu personne», a-t-il taclé, estimant que le match Emmanuel Macron et Marine Le Pen «était joué d'avance». S'en prenant directement à la candidate du Rassemblement National, alors que celle-ci le devance dans les sondages, Eric Zemmour a estimé que Marine Le Pen «ne peut pas gagner [la présidentielle, ndlr] et ne le pourra jamais».
Et de fustiger : «elle a perdu en 2012, elle a perdu en 2017, elle perdra en 2022, en 2027 et en 2032. Nous en avons assez de ces défaites ! Nous ne voulons plus perdre !».
Jugeant «être devenu le centre de gravité de l’élection» en imposant ses «convictions», Eric Zemmour a ensuite plaidé pour «l'Union des droites et des patriotes», invitant tous ceux qui avait «cru au Front national puis au Rassemblement national» à le rejoindre.
«Cela s’appelle l’union des droites ! C’est notre stratégie pour atteindre notre seul objectif : gagner l’élection présidentielle pour sauver la France», leur a-t-il dit.