L’affaire DSK a déclenché un florilège de remarques sexistes, du « il n’y a pas mort d’homme » au « troussage de domestique » en passant par « c’est un tort d’aimer les femmes ? », des commentaires déplacés laissant entendre par exemple que la victime supposée n’était pas assez attirante, et très peu voire pas de compassion pour cette femme de chambre. Face à ce climat de sexisme décomplexé qui a traversé les médias et le monde politique, les associations féministes ont donc décidé de monter au créneau et de crier leur ras le bol. « La Barbe », « Osez le féminisme » ou encore « Paroles de femmes » ont réuni près de 3 000 personnes hier à Paris autour d’un mot d’ordre : « Sexisme : ils se lâchent, les femmes trinquent ». De nombreuses personnalités ont déjà signé l’appel sur internet. Parmi elles, la journaliste Audrey Pulvar et l’élue communiste Clémentine Autain, étaient présentes hier aux côtés des associations, « révoltées et indignées », face au traitement et aux réactions suscitées par l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn. Reportage.