"En cas d'afflux, nous n'aurons pas d'autre choix que d'utiliser ces structures d'hébergement, mais si le système est saturé, ce doit être un dernier recours", estime Jean-Christophe Coombe, directeur de la Croix-Rouge française.
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"En cas d'afflux, nous n'aurons pas d'autre choix que d'utiliser ces structures d'hébergement, mais si le système est saturé, ce doit être un dernier recours", estime Jean-Christophe Coombe, directeur de la Croix-Rouge française.
L'accueil de réfugiés ukrainiens chez des particuliers doit être un "dernier recours" si d'autres solutions s'avèrent insuffisantes, a prévenu dimanche dans le JDD le directeur de la Croix-Rouge française, Jean-Christophe Combe. Il estime que la France pourra accueillir "50.000 à 100 000 personnes".
"Je pense qu'on pourra accueillir 50.000 à 100.000 personnes. Il faut pouvoir, de toute façon", a-t-il dit, faisant référence à un chiffre présenté jeudi par le gouverneur Joseph Zimet, qui dirige la cellule interministérielle de crise. Plus de 10 000 personnes ont fui l'Ukraine vendredi, selon le ministère français de l'Intérieur.
"En ce moment, nous ne sommes pas débordés", a déclaré M. Combe, citant "des logements sociaux vacants, des immeubles vacants" recensés par les départements et la mobilisation des acteurs de l'hôtellerie ou d'Airbnb. "Mais les choses vont s'accélérer très fortement au cours des prochaines semaines", a-t-il prédit.
"L'Etat a pris des mesures"
"La cellule interministérielle n'a été mise en place que jeudi. Il n'est donc pas impossible que nous soyons débordés dans les prochaines semaines. Mais il y a eu beaucoup de mobilisation, donc ça ne va pas arriver, et l'Etat a agi", a-t-il déclaré. .
Quant à l'hébergement personnel des réfugiés ukrainiens, il privilégie "les dispositifs d'accueil professionnels, car ce sont des personnes très vulnérables et vulnérables".
"Ce sont surtout des femmes, des enfants et des personnes âgées. Il faut s'occuper d'eux, ce n'est pas quelque chose qui s'improvise. Je suis évidemment optimiste sur la solidarité et la volonté des Français d'accueillir ces réfugiés, mais j'espère que nous ne le ferons pas." doivent recourir à ce type d'hébergement », a déclaré Combe.
"La crise peut vite devenir complexe avec le temps, explique-t-il. Cela perturbe la vie familiale et crée des tensions. Cependant, ces réfugiés sont à nouveau vulnérables. S'il y a un afflux, nous ne pourrons rien y faire. Il fallait utiliser ces logements, mais doit être un dernier recours, si le système est venu