L'armée russe a bombardé, mercredi 9 mars, une maternité à Marioupol, dans le Sud-Est de l'Ukraine. L'attaque a fait trois morts, dont une enfant, et 17 blessés. Des femmes enceintes ont été secourues dans les décombres. Le président ukrainien a dénoncé un crime de guerre, tandis que le Kremlin soutient toujours cyniquement ne pas cibler les civils. Mais, face à l'indignation croissante, le Kremlin a annoncé demander des comptes à l'armée, avant d'affirmer, quelques heures plus tard, que la maternité servait de "base aux nationalistes ukrainiens".

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