La crise ukrainienne s’est bien invitée dans la campagne présidentielle. Les candidats à l’élection, de tous bords, dénoncent l’“instrumentalisation” d’Emmanuel Macron qui est monté en première ligne et n’a pas ménagé ses efforts pour éviter l’escalade.
Pour un président qui a lié son entrée en campagne à l’intense séquence diplomatique, l’échec est palpable et ses adversaires ne se sont pas privés pour le critiquer, tout en condamnant la Russie et en appelant les Européens à faire preuve de fermeté (voir la vidéo ci-dessus).
À l’Élysée, on faisait valoir qu’en décidant de reconnaître l’indépendance des régions séparatistes prorusses de l’Est de l’Ukraine, le président russe “n’a pas respecté la parole donnée”.