“Mon Guillaume est en moi” : Gérard Depardieu dans le déni et pas près de faire le...
Il ne le quittera jamais. Face à la mort, nous sommes tous différents. Certains parviennent à faire le deuil rapidement et d’autres n’y arrivent jamais. Dans tous les cas, faire son deuil ne veut pas dire "oublier" et certains ont tendance à ne pas faire a différence. En ce qui concerne Gérard Dépardieu, personne ne sait vraiment dans quelle catégorie se place l’acteur. Pour rappel, celui qui sera à l’affiche de Maigret le 23 février prochain dans les salles de cinéma, perdait son fils Guillaume en 2008.Quatorze ans après, le comédien vit toujours « à ses côtés » selon ses dires au Journal du Dimanche. Un entretien au cours duquel il en profitait également pour donner son avis sur la mort et s’il en avait peur. "Je n’y pense pas. Sauf, parfois quand je m'endors et que je me dis que je ne me réveillerai peut-être pas le lendemain", confiait-il avant d’indiquer qu’il ne serait pas contre connaître la même mort que Michel Galabru. Le comédien quittant ce monde durant son sommeil en 2016 : "ce n'est pas plus mal de mourir dans son sommeil, comme Michel Galabru. La mort ne m'angoisse pas, la vie se termine toujours à l'horizontale. Ce qui est difficile, c'est ce qui se passe avant : la souffrance, l'agonie, l'impuissance de la médecine. Avec tout ce qui m'est arrivé, les accidents de la route et les comas, c'est comme si j'étais mort plein de fois. Même certaines cuites que j'ai prises m'ont fait mourir ! Voilà pourquoi j'ai arrêté."Nos confrères interrogeant ensuite Gérard Dépardieu sur son deuil. Une situation que vit son personnage de Maigret, qui a perdu sa propre fille dans le film diffusé en salles le 23 février prochain. Cela ne l’ayant apparement pas rapproché de son personnage pour une bonne raison. "Je ne connais pas le deuil : mon fils Guillaume est en moi, comme le sont Jean Carmet, Maurice Pialat, François Truffaut ou Barbara. Si l'absence nous pèse, c'est à cause du vide qu'elle laisse. Je veille à le remplir en me disant que Guillaume aurait aimé telle ou telle chose". Une façon plutôt philosophique d’appréhender le deuil.A voir également :R.F