Y a-t-il une part de « femmes bashing » dans cette campagne ? « Oui, en tant que femme, je trouve qu’il y a beaucoup de bienveillance pour des candidats comme Yannick Jadot, Eric Zemmour, Jean-Luc Mélenchon. Les personnalités moquées sont systématiquement Anne Hidalgo, Christiane Taubira, Valérie Pécresse. On demande à une femme politique d’être à la fois femme d’Etat, Romy Schneider et membre de la Comédie française. Il y a des exigences surhumaines vis-à-vis des femmes, qui ont plus de difficultés, parfois, à bien poser leur voix sur un pupitre. On a le sentiment d’être infériorisées parce qu’on est des femmes, conclut Agnès Evren. »