Pour Alain Fischer, président du conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, la situation sanitaire pourrait évoluer suffisamment vite dans les prochaines semaines pour justifier de mettre fin au dispositif "d'ici fin mars-début avril". Interrogé par la mission d'information du Sénat, le professeur d'immunologie a précisé ce mercredi 9 février les conditions qui doivent encore être remplie pour un tel allègement. "Il faut un taux d'incidence réduit. (...) Ça veut dire au moins 10 ou 20 fois moins élevé qu'aujourd'hui, et surtout que la surcharge hospitalière actuelle ait disparu."