Les Français ont un problème avec leur justice, ils s’en défient et ne l’aiment pas, encore moins les juges. Lenteur, idéologie, séparation des pouvoirs, corruption il y a beaucoup à dire. Mais, pour Ernest Pardo, dans son livre "La supercherie judiciaire", il y a une véritable souffrance des justiciables et les fameux Etats généraux de la justice, décidés par Emmanuel Macron, ne sont pas autre chose que de la communication pré-électorale. La première responsabilité, c’est celle des juges qui n’ont aucun compte à rendre, et qui sont nommés par une oligarchie ploutocratique. Tandis que le PNF, créé récemment, est un moyen de neutraliser les politiques.
La justice n’est pas injuste elle n’existe pas ! Lisibilité de la justice ? Un langage incompréhensible. Suppression des jurés des cours d’assises, évolution de la justice le plus souvent vers une justice inhumaine. 1 200 plaintes des Gilets Jaunes toutes classées sans suite ! On nous parle d’un Etat de droit, où est la séparation des pouvoirs ? Nous raisonnons sur du vide, il n’y a pas de Constitution et la magistrature est un organe pour servir l’Etat.
Comment faire confiance à ces Etats généraux et à la justice quand le garde des Sceaux, mis en examen, préside ces Etats généraux ? Tandis que le secret des avocats est en train d’être remis en cause. Quant au budget de la justice, la question n’est pas une affaire de moyens, c’est la pratique des juges et des avocats qui est en cause, il y a une véritable délinquance judiciaire. Un changement politique est nécessaire, vers une sixième République ?