Député de l’Essonne et candidat à l’élection présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan l’affirme: il existe encore un espace politique pour Debout la France. « Je suis convaincu que, plus que jamais, les Français rejettent le macronisme et ses divisions. Entre les deux, il y a une voie pour un patriotisme gaulliste, souverainiste. J’ai de la constance depuis des années, je défends la souveraineté du pays, la démocratie. Et maintenant que nos libertés individuelles sont profondément attaquées, je défends la liberté des Français. »
Et Nicolas Dupont-Aignan ne semble pas s’inquiéter des sondages peu flatteurs: « Vous croyez que je crois encore les sondages ? En 2016, j’étais à 0,5% pendant des mois. Et j’ai quand même fait presque 5% et deux millions de Français m’ont donné leur confiance. Autant que le Parti socialiste qui avait 200 fois plus de temps d’antenne ! Je crois que tout est fait pour nous enfermer dans un duel Macron-Le Pen pour priver de choix les Français. »
Concernant Eric Zemmour, le candidat à l’élection présidentielle explique: « Eric Zemmour fait du Jean-Marie Le Pen, pas du patriotisme et c’est dommage car c’est quelqu’un que je respecte et que j’estime. Mais j’estime qu’un Président, après l’épisode Macron, qui n’a survécu qu’en dressant les Français les uns contre les autres, ne doit pas faire la même chose. Mais bien évidemment, Eric Zemmour dit parfois des choses justes. »
Au sujet de la situation explosive en Guadeloupe, Nicolas Dupont-Aignan met en cause le gouvernement: « Si la Guadeloupe est comme ça, c’est parce qu’Emmanuel Macron a laissé pourrir la situation. D’abord, sur l’insécurité (…) et sur la situation sociale. Quand vous pensez qu’il n’y a pas d’eau potable en Guadeloupe ! Et cerise sur le gâteau, la politique sanitaire est absurde et méprisante. »
Enfin, le candidat de Debout la France ne se montre pas avare en critiques non plus concernant la politique sanitaire mise en place par l’Etat: « C’est un fiasco. Il faut supprimer le pass sanitaire qui n’a servi à rien, installer des purificateurs d’air dans les écoles, instaurer la gratuité des tests, faire des soins précoces, augmenter les lits d’hôpitaux. Rien de tout ça n’est fait, il faut une vraie politique sanitaire globale (…) Il n’y a aucun lien entre le pourcentage de vaccination et la diffusion de l’épidémie. Le vaccin peut protéger des formes graves pour les personnes fragiles mais ce que je dis c’est que le tout vaccinal, sans politique de prévention, est absurde. Le pass sanitaire a donné un sentiment de fausse protection aux vaccinés. »