En Europe, les femmes mettent au monde 1,6 enfant en moyenne.
Les Espagnoles figurent parmi les moins fécondes avec 1,26 enfant tandis que les Françaises sont en tête de classement avec en moyenne 1,84 enfant.
Mais on remarque qu’il y a une grande disparité entre le nord et le sud de l’Europe : au nord, les femmes ont plus d’enfants qu’au sud, et ce, depuis plusieurs décennies.
Comment expliquer ce phénomène ?
On pourrait d’abord attribuer cela à la politique familiale adoptée par les pays.
Par exemple, les dépenses liées aux congés parentaux sont plus importantes dans les pays du nord (en raison du montant de la rémunération nettement plus élevée au sud) et l’offre de garde d’enfants y est plus développée.
Les pays du nord permettent ainsi de concilier plus facilement vie professionnelle et familiale.
Les statistiques ont également permis de montrer que le taux de fécondité était plus élevé là où le taux d’activité féminine était le plus important.
Or, c’est dans le nord de l’Europe que les femmes travaillent le plus, et donc où elles ont le plus d’enfants.
Enfin, la politique d’égalité hommes-femmes (au travail et dans la sphère privée) semble influer sur la fécondité des femmes et les pays d’Europe du nord sont plus avancés en la matière.
Pourquoi la France a-t-elle de si bons résultats ?
La France présente le taux de fécondité le plus élevé de la région. Les chiffres la rapprochent de ceux des pays du nord.
Cela s’explique notamment par sa politique familiale nataliste depuis plus d’un siècle : elle représentait 3,7% du PIB en 2015, un taux proche de celui des pays du nord (contre 1,5% du PIB pour les pays du sud).