La comédienne, révélée dans « Le bazar de la charité », est l’héroïne de la nouvelle série de France 2 « J’ai menti ».
En 2003, Audrey, 19 ans, survit à l’agression d’un tueur en série. Par amour, elle cache à la police son véritable emploi du temps. Un mensonge qui va resurgir 16 ans plus tard lorsqu’une jeune fille sera retrouvée morte dans la même région. C’est l’histoire du thriller « J’ai menti », nouvelle série en 6 épisodes proposée par France 2 à partir de demain soir. Audrey, adolescente et adulte, est incarnée par Camille Lou : » « Quand on est adolescent, on peut faire beaucoup de bêtises par amour. J’ai aimé cet amour fou, cette passion de la vie que peut avoir Audrey. Elle va s’enfoncer dans un mensonge terrible. Parfois on fait des petits mensonges et l’effet boule de neige peut être dramatique. Ce qui était chouette, c’était de se jouer adolescente. Je me suis rappelé plein de choses, je ne me tenais pas droite, je me cachais, j’ai recherché ça pour le rôle. »
En peu de temps, Camille Lou est devenue une comédienne plébiscitée par toutes les chaînes : TF1 avec « Je te promets » et « Les bracelets rouges », bientôt M6 pour « J’irai au bout de mes rêves », mais c’est avec « Le bazar de la charité » en 2019 (TF1/Netflix) qu’elle a véritablement explosé : »
« Depuis le Bazar de la charité, j’ai beaucoup plus de propositions. Cette série m’a permis de montrer ce que je pouvais faire, et que j’étais légitime. Je n’ai pas fait d’école de comédie donc je connais le syndrome de l’imposteur. On est tellement nombreux à vouloir faire ce métier. Aujourd’hui, j’ai la chance de pouvoir dire « non ». Avant, je me sentais tout le temps redevable, je voulais faire plaisir quitte à faire des choses qui ne me ressemblent pas. » Ca, c’était dans sa vie d’avant, quand Camille Lou était chanteuse. Elle faisait partie de la troupe de la comédie musicale « 1789, les amants de la Bastille » puis a sorti un album de reprises de Sheila. C’est une émission de télé qui lui a fait oser franchir le pas de la comédie : » On m’avait conseillé de ne pas faire Danse avec les Stars. Mais je sentais qu’il fallait que je la fasse. Ça m’a poussé dans mes retranchements : je ne suis pas là pour être jolie, je veux donner des choses par le rire, le drame. On m’a souvent donné une image qui n’était pas la mienne, je ne savais pas qui j’étais. J’étais la jolie blonde qui chante bien et ce n’est vraiment pas ce que j’ai envie d’être. J’adore être ridicule et je me fous d’être belle. »