Sa présence à l'ONU est avant tout destinée à faire entendre la voix de la France sur la situation afghane. Jean-Yves Le Drian a toutefois tenu à rappeler, en amont de l'Assemblée générale des Nations unies, la colère et la déception de son gouvernement après la rupture du contrat des sous-marins entre la France et l'Australie au profit des États-Unis. "C'est la permanence de réflexes d'une époque que nous espérions révolue", a déplore le ministre des Affaires étrangères dans une allusion claire au mandat de l'ex-président américain Donald Trump.