Il est à peine plus de 9 heures du matin à New York, lorsqu'un deuxième avion vient percuter la tour sud du World Trade Center, seulement 17 minutes après le crash d'un premier avion sur la tour nord. Désormais, il ne fait plus aucun doute : les États-Unis d'Amérique sont la cible d'une attaque. Quelques instants plus tard, le président George W. Bush est averti par son chef de cabinet. En visite dans une école primaire en Floride, le président se fige, comme sonné par l'annonce. Il lui faudra plusieurs minutes pour quitter la salle de classe. Au même moment, à New York, des centaines de personnes sont coincées dans les tours et tentent d'échapper aux flammes par tous les moyens. Il est 9 heures 30 quand, depuis la Floride, le président américain prend la parole pour la première fois.
9 heures 59 : dans un déluge de feu et de poussière, la tour sud est la première à s'écrouler en 10 secondes seulement. Elle emporte avec elle plus de 800 personnes. A Manhattan, tout le monde fuit la zone, alors qu'un nuage de fumée envahit les rues.
10 heures 28 : c'est la tour nord qui s'effondre. Pas moins de 1.600 personnes, des employés et des pompiers venus les secourir, sont engloutis par une pluie d'acier.
Moins de 2 heures après le début de l'attaque, les «twins towers», symboles de New York, n'existent plus, abandonnant la ville au chaos.