C’est le plus gros incendie qu’a connu l’Etat de Californie. Son nom :
le Dixie Fire. Depuis la mi-juillet, le brasier, attisé par une chaleur étouffante, une sécheresse alarmante et des vents continus, a déjà dévoré
l'équivalent de la ville de Chicago en végétation. Soit plus de 600 km2 réduits en cendre. Dixie Fire est devenu si volumineux qu'il génère désormais son propre climat, formant des nuages appelés « pyrocumulus » capables de produire des éclairs et des vents violents qui l’alimentent en retour. De quoi rendre la tâche des pompiers encore plus ardue. Ils sont près de 5 400 soldats du feu mobilisés jour et nuit dans les forêts du nord de la Californie. « C'est plus difficile de le combattre. On n'arrête pas aussi facilement des feux qui font une superficie de plus de 400 km2 , explique David Tikkanen, capitaine du département forestier de Californie. Ça rend les choses plus stressantes et c'est plus dangereux ».