Charlotte, 36 ans, a donné ses ovocytes. Sa maternité a été une grande joie. Elle voulait à tout prix faire connaitre ce bonheur aux femmes stériles. Elle s'est sentie investie d'une mission "une femme qui n'a pas tous les outils pour faire un enfant, je pouvais l'aider en lui donnant un petit peu de moi pour qu'elle connaisse ce bonheur ".
C'est un choix qui concernait aussi son conjoint. Elle a dû lui en parler. Evidemment, la décision de donner ses ovocytes aurait pu déconcerter son ami, mais finalement, ce dernier l'a encouragée. Pour eux, la parentalité n'est pas génétique. Cela représente seulement un geste de générosité de la part de Charlotte, tout à son honneur.
Les étapes médicales de ce don ont été très simples pour Charlotte. Une grande partie du traitement se passe à la maison. Ce sont des petites piqures à se faire dans le ventre qui ne font absolument pas mal, "ce n'est rien du tout, ce n'est qu'une petite piqure de moustique !"
Peu importe les indispositions et les contraintes, faire un don d'ovocytes est "l'aboutissement d'un projet très satisfaisant, un sentiment de devoir accompli".
"Une telle démarche, c'est seulement pour faire du bien". Et même si ce don n'est pas assuré de donner un bébé, c'est tout de même un moyen de donner de l'espoir à un couple, "cette petite lumière, ils savent que quelqu'un a fait ce geste là pour eux".
Charlotte est emphatique, elle ressent cette souffrance de ne pas pouvoir être mère alors qu'on a envie de l'être .
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