En Saône-et-Loire, une clinique offre repos et soin à des soignants épuisés.
Il a fallu attendre que sa fille la retrouve paralyser pour que Virginie, une aide-soignante qui souhaite rester anonyme et dont le prénom a été modifié, franchisse les portes de cette clinique. Dans le déni au début de sa prise en charge, elle réalise aujourd'hui l'état dans lequel elle se trouvait.
D'après Virginie, l'alcool et les médicaments seraient le quotidien de nombreux soignants en France. Pour «relâcher un peu la pression», dit-elle.
Alors ici, les personnels de santé se coupent du monde dans lequel ils sont plongés depuis le début de la crise sanitaire et prennent, pour une fois, soin d'eux. Beaucoup sont traumatisés depuis le début de la première vague épidémique, mais ne se l'avouent pas.
L'augmentation des missions à réaliser à cause de la crise sanitaire a accentué ces derniers temps le mal-être des personnels de santé.