Plusieurs usines françaises vont désormais participer à la fabrication de vaccins anti-Covid. C’est le cas de l’usine Delpharm, en Eure-et-Loir, qui commence ce mercredi à conditionner du vaccin Pfizer-BioNTech.
«[px_nbsp:nbsp]250 millions de doses sortiront de nos lignes de production d’ici la fin d’année[px_nbsp:nbsp]», précisait ce mardi à l’Assemblée nationale Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie.
Des vaccins anti-Covid seront-ils désormais intégralement produits sur le sol français ou est-ce une simple contribution de ces usines à la chaîne de production ?
«[px_nbsp:nbsp]Ces usines ne fabriquent pas le vaccin, elles participent à une partie du processus de production du vaccin[px_nbsp:nbsp]», précise Gérard de Pouvourville, professeur honoraire en économie de la santé à l’Essec.
«[px_nbsp:nbsp]La fabrication d’un médicament ou d’un vaccin ne se fait pas uniquement dans les sites de production des laboratoires qui ont développé et mis sur le marché ce vaccin, détaille l’économiste. Ils ont besoin de sous-traitants pour des tas de phases de production.[px_nbsp:nbsp]»
Cette participation à la production de vaccins permettra-t-elle cependant une hausse du nombre de doses disponibles en France ? «[px_nbsp:nbsp]Ça va permettre d’avoir plus de doses en France puisque la capacité globale de production de vaccins en Europe va augmenter[px_nbsp:nbsp]», anticipe Gérard de Pouvourville. Mais, nuance-t-il, «[px_nbsp:nbsp]les lots, en termes de quantités, sont régulés et établis au niveau européen[px_nbsp:nbsp]».