Pr. Karine Lacombe : "C'est un pari qui a été fait : on est au bord du précipice. Pour l'instant, on est en équilibre. Personne n'espère qu'on va tomber. On aurait pu profiter des vacances pour confiner très fort et couper la dynamique de l'épidémie."

France Inter 2021-02-05

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Au lendemain du nouveau point sur l'épidémie du gouvernement, la professeure Karine Lacombe, infectiologue et épidémiologiste, Cheffe de service des Maladies infectieuses de l’Hôpital Saint-Antoine (AP-HP), est l'invitée du Grand Entretien de France Inter

Plus d'infos : https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-05-fevrier-2021

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Pr. Karine Lacombe :

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Pr. Karine Lacombe : "La dynamique de l'épidémie en France est différente de ce qu'il se passe ailleurs : la grande différence avec nos collègues c'est qu'on a depuis longtemps des mesures de restriction qui font qu'on n'a pas une flambée épidémique."

Pr. Karine Lacombe :

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Pr. Karine Lacombe : "Pour un virus qui se transmet par promiscuité, quand il y a de grands mouvements de population, ce peut être délétère pour la dynamique de l'épidémie. Il faut encourager les gestes barrières où qu'on soit."

Pr. Karine Lacombe :

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Pr. Karine Lacombe : "Le plateau épidémique est très haut : en mars-avril derniers, avec des chiffres identiques, on a confiné. Va-t-on avoir un pic ? Cela dépendra de l'impact à moyen terme des mesures mises en place."

Pr. Karine Lacombe :

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Pr. Karine Lacombe : "Le confinement est une histoire de sémantique. Plus on limite les déplacements, plus on va vers un confinement qui ne n'en porte pas le nom. Si on veut casser la dynamique, il faut des mesures de coercition plus importantes."

Pr. Karine Lacombe :

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Pr. Karine Lacombe : "Avec le variant anglais, on est dans le début de l'ascension. On était il y a deux semaines à 1%, on est aujourd'hui à 14%. On est dans le modèle de ce qui s'est passé en Angleterre entre septembre et décembre."

Pr Karine Lacombe :

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Pr Karine Lacombe : "En Allemagne, ce qui est utilisé principalement ce sont les tests virologiques (...). Les tests sérologiques ne pourront pas permettre de savoir si vous êtes infecté maintenant, mais si vous avez été infecté avant".

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Karine Lacombe : "Dans 98% des cas, le vaccin AstraZeneca a des effets secondaires absolument mineurs. Le bénéfice de la vaccination est largement supérieur au risque couru."

Pr. Karine Lacombe :

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Pr. Karine Lacombe : "Les essais montrent que des personnes porteuses du virus malgré la vaccination ont été asymptomatiques. Etre affecté par le virus et ne pas être malade, ce n'est pas un problème."

Karine Lacombe :

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Karine Lacombe : "La médiane en âge des personnes en réanimation est inférieure à 60 ans, on a un changement de profil des personnes en réanimation. Ce rajeunissement s'explique par le fait que la vaccination des personnes âgées a très bien fonctionné."

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Martin Hirsch, directeur de l'AP-HP : "Frapper un bon coup par les mesures c'est un bon terme, pour éviter que ce soit le virus qui frappe un grand coup. C'est la consigne de se confiner, d'éviter les rassemblements, de ne pas prendre cela à la légère"

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