«C’est le retour au pouvoir de la junte militaire qui a dirigé le pays pendant un demi-siècle.» L’armée birmane a mené ce lundi un putsch contre le gouvernement démocratiquement élu d’Aung San Suu Kyi, laquelle a été placée en détention, de même que d’autres cadres de son parti, la Ligue nationale pour la démocratie.
Dans quel contexte intervient ce coup d’Etat militaire ? Qu’est-ce qui a motivé l’armée à prendre ainsi le pouvoir ? Qui est Min Aung Hlaing, commandant en chef de l’armée à l’origine du coup d’Etat et nouvel homme fort du pays ?
Les explications de Barthélémy Courmont, professeur à l’Université catholique de Lille et directeur de recherche à l’Iris.