L’expansion de l’agriculture intensive met en péril les objectifs de l’accord de Paris sur le climat.
En cause : une utilisation accrue d’engrais artificiels et l’augmentation des populations de bétail.
Ces derniers décuplent la concentration de protoxyde d’azote (N2O) dans l’atmosphère.
Ce gaz a un pouvoir réchauffant 300 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone.
Il est aujourd’hui 20% plus présent dans l’atmosphère qu’à l’époque préindustrielle.
Il est notamment en grande augmentation dans les économies émergentes comme le Brésil, la Chine et l’Inde.