Crise cardiaque : Risques accrues de récidive chez les personnes au mauvais caractère

90psycho 2020-10-09

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Des chercheurs américains se sont penchés sur les conséquences que pouvait avoir le mauvais caractère sur la santé.
Et les résultats sont étonnants !
Pour cette étude, plus de 2000 patients ayant déjà été victimes d’une crise cardiaque ont été suivis pendant 2 ans.
Avant de commercer, les patients ont répondu à un questionnaire sur leurs traits de personnalité.
À l’issue de ce terme, les chercheurs ont comptabilisé le nombre de décès survenus et le nombre de crises cardiaques.
Voici leur conclusion :
Le mauvais caractère, au même titre que le stress et l’anxiété, serait un facteur possible de crise cardiaque chez ces patients.
L'hostilité est liée aux maladies cardiovasculaires depuis les années 1950, mais nous ne comprenons pas encore tout à fait pourquoi.
Notre étude montre que l'hostilité est un trait commun chez les survivants de crises cardiaques et qu'elle est associée à de mauvais résultats. Il faut poursuivre les recherches sur la manière dont cette caractéristique affecte l'organisme.
Un des auteurs de l’étude précise la définition de l’hostilité.
"L’hostilité est un trait de personnalité qui comprend le fait d'être sarcastique, cynique, rancunier, impatient ou irritable. Ce n'est pas seulement un événement ponctuel, mais cela caractérise la façon dont une personne interagit avec les gens." Dr Tracey Vitori de l'Université du Tennessee à Knoxville (États-Unis).
Constat : Les personnes hostiles auraient un niveau d’adrénaline plus élevé et des taux de cholestérol, de triglycérides et de lipides dans le sang supérieurs à la normale.
Les personnes pessimistes seraient en effet plus susceptibles de négliger leur santé (fumer, boire avec excès, alimentation déséquilibrée, absence d’une pratique sportive…).
D’ailleurs, on rappelle que la bonne hormone réduit les hormone du stress à savoir l’adrénaline et le cortisol qui peuvent augmenter la tension artérielle et les risques cardiovasculaires.
D'après les auteurs de l'étude, il faudrait repérer ces profils à risques pour les aider à modifier leurs comportements et ainsi éviter les risques de crise cardiaque.

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