Le principal suspect interpellé juste après l'attaque au hachoir qui a fait deux blessés vendredi à Paris devant les locaux de Charlie Hebdo ne présentait "aucun signe de radicalisation" pendant sa prise en charge par l'aide social à l'enfance, a indiqué le conseil départemental du Val-d'Oise. "Cet individu, qui revendiquait sa minorité, avait été pris en charge à son arrivée en France en août 2018", indique le département dans un communiqué.
Le conseil départemental du Val-d'Oise "avait contesté sa minorité, mais une décision de justice avait confirmé sa prise en charge jusqu'au 10 août 2020, date de sa majorité et donc depuis laquelle il n'est plus sous la protection de l'aide sociale à l'enfance".
Pendant cette prise en charge, "aucun signe de radicalisation n'avait été observé par les services", précise cette source. Peu après l'attaque, le principal suspect a été interpellé à proximité de la place de la Bastille. Âgé de 18 ans, il est né au Pakistan, selon une source proche de l'affaire. Il s'agit de l'"auteur principal des faits", a déclaré Jean-François Ricard, le chef du parquet national antiterroriste (Pnat), chargé de l'enquête.
Une autre homme, interpellé à proximité du lieu de l'attaque, a également été placé en garde à vue, comme cinq autres personnes, arrêtées en début de soirée à Pantin (Seine-Saint-Denis).