Dans son premier discours sur l'état de l'Union, la présidente de la Commission européenne a qualifié, mercredi 16 septembre, les "zones sans LGBTQ" (personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans, queers, intersexes) de "zones sans humanité" qui "n'ont pas leur place" dans l'UE, et annoncé son intention de renforcer les droits des couples homoparentaux dans l'Union. Un message que l'on peut percevoir comme une réponse allant dans le sens de l'alerte, lancée lundi par plusieurs eurodéputés, sur le sort réservé à cette communauté en Pologne. En première ligne, l'Allemande Terry Reintke (Verts) avait dénoncé une "campagne présidentielle honteuse" basée sur "l'homophobie et la transphobie", et demandé une "procédure d'infraction contre les zones sans LGBTI en Pologne".