Et le procès devint directement politique. Et les journalistes présents, nombreux, consciencieux, alignés sur les bancs des salles 2.02, 2.03, 2.04, furent directement apostrophés. Ce mercredi, lorsque le journaliste Fabrice Nicolino vient témoigner, il refuse la chaise qui lui est proposée. Il boite, il s'aide d'une béquille, mais il reste debout, les mains aux hanches. Sur l'attentat contre Charlie Hebdo, il ne livre que quelques mots. « Qu'est-ce que je peux vous dire ? »
https://www.lepoint.fr/societe/proces-des-attentats-de-janvier-2015-mais-ou-sont-les-combattants-de-la-liberte-09-09-2020-2391100_23.php