Les élus dénoncent une violence grandissante et demandent une réponse de fermeté. Ils sont 233 à avoir été agressé depuis le début de l'année.
En Isère, au milieu de l'été, un élu est brûlé par un feu d'artifice alors qu'il demandait à des jeunes d'arrêter de lancer des pétards. En août, dans le Pas-de-Calais, un maire a le poignet luxé alors qu'il intervient dans une résidence pour tapage nocturne. Même situation en Gironde à Saint-Philippe-d'Aiguille (Gironde), un édile reçoit des coups après avoir demandé à des résidents de baisser leur musique.
Face à la multiplication de ces violences, la droite est montée au créneau. Le président Les Républicains du Sénat, Gérard Larcher, dénonce l'impuissance de l'Etat et réclame des mesures immédiates.