Emmanuel Macron a défendu «la liberté de blasphémer» en France à propos de la republication par Charlie Hebdo des caricatures de Mahomet, lors d'une conférence de presse à Beyrouth. «Depuis les débuts de la Troisième République il y a en France une liberté de blasphémer qui est attachée à la liberté de conscience. Je suis là pour protéger toutes ces libertés. Je n'ai pas à qualifier le choix de journalistes. J'ai juste à dire qu'en France on peut critiquer des gouvernants, un président, blasphémer, etc.», a-t-il répondu à la question d'une journaliste.
«Demain, nous aurons tous une pensée pour les femmes et les hommes lâchement abattus» lors de l'attaque de Charlie Hebdo en janvier 2015, a-t-il ajouté, à la veille de l'ouverture du procès de l'attentat qui avait décimé la rédaction du journal satirique.
«Un président de la République en France n'a jamais à qualifier le choix éditorial d'un journaliste ou d'une rédaction car il y a une liberté de la presse à laquelle vous tenez à juste titre profondément», a ajouté Emmanuel Macron.