Chaque année, le taux de crémation augmente.
Conformément aux législations, les cendres doivent être traitées avec dignité, au même titre qu’un corps.
Ainsi, la cavurne constitue une alternative matérialisée et plus intime à la dispersion des cendres dans la nature ou au columbarium.
La cavurne, qu’est-ce c’est ?
Il s’agit d’une sépulture cinéraire très courante dans les pays anglo-saxons.
En France, les cavurnes se sont développées depuis que les autorités catholiques ont autorisé la crémation.
Ils prennent la forme d’un petit caveau (environ 50 cm sur 50 cm) creusé dans le sol et recouvert par du granit ou du béton.
C’est donc un lieu individuel de recueillement contrairement au columbarium collectif.
Le statut de ce monument funéraire est donc particulier puisqu’il s’agit d’une inhumation (l’urne contenant les cendres est placée sous terre) malgré que le corps ait été crématisé.
Il peut accueillir une ou plusieurs urnes.
Tout comme la tombe, la cavurne peut être personnalisée et une stèle peut être ajoutée (si la mairie l’autorise).
L’installation est prévue
pour être étanche et
protéger les cendres
de l’humidité.
La cavurne implique néanmoins une concession funéraire à la charge de la famille.
Le prix varie selon la ville et la durée de la concession mais il est souvent inférieur à celui d’une concession dans le columbarium !
Comptez environ 200 à 300 euros pour une concession de 15 ans, 350 à 450 euros pour une durée de 30 ans.