Deux jours après les explosions qui ont secoué Beyrouth, la capitale du Liban, Emmanuel Macron est arrivé sur place vers 11 h 10 pour une visite éclair. Accueilli par le président libanais Michel Aoun, il se rendra ensuite directement au port, lieu des déflagrations.

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Au cours d'une déclaration face à la presse, le président français a indiqué qu'il vient « d'abord pour apporter un témoignage de soutien, de solidarité fraternelle au peuple libanais » et que ce déplacement était « une évidence qui s'impose ». « Je me devais d'être là pour apporter cette fraternité, cette amitié. » Emmanuel Macron a déclaré qu'il souhaite organiser « la coopération européenne et internationale » pour le Liban. Alors que deux avions français sont déjà arrivés, un autre avion est en route avec des moyens d'enquête et de soutien logistique. « La France va prendre des initiatives en lien avec les équipes sur place », a-t-il fait savoir. Enfin, sur le volet politique, le président a déclaré que « nous savons que la crise ici est grave, politique, morale, politique et financière, dont la première victime est le peuple libanais » et que cette catastrophe est « l'occasion d'un dialogue de franchise ». « On ne peut pas faire aujourd'hui l'économie de ce dialogue de vérité. Si ces réformes ne sont pas faites, le Liban continuera de s'enfoncer », a souligné Emmanuel Macron.