Plusieurs des principaux diffuseurs de vidéos en ligne ont annoncé un bridage de leur qualité de visionnage (parfois dans le monde entier), pour lutter contre l’engorgement des réseaux. Mais cette décision relève plutôt de la précaution que d’une nécessité immédiate. Car Internet ne va pas lâcher.
Il est vrai que la quantité de données en circulation sur Internet est en constante augmentation (+ 20 % environ par an depuis 2017). Mais les structures réseaux évoluent elles aussi selon cette augmentation et sont même dimensionnées pour supporter un trafic plus élevé que d’ordinaire.
Le réel problème avec le confinement, c’est que les utilisateurs empruntent massivement des canaux inhabituels (outils de visioconférence depuis la maison, par exemple), ce qui provoque des ralentissements localisés.
Pour remédier à cela, il existe des solutions plus ou moins complexes pour recalibrer les réseau. Et, même si le confinement amorcé le 17 mars 2020 rend plus difficiles les interventions humaines, les ingénieurs réseaux sont confiants sur leur marge de manœuvre.