La jeune commissaire bulgare Mariya Gabriel se retrouve en première ligne face au Covid-19. Depuis janvier, elle sonne l'alerte au sein de la Commission pour que les équipes de recherche puissent obtenir les soutiens suffisants. Responsable de l'innovation, de la recherche, de la culture, de l'éducation et de la jeunesse, elle a sollicité les supercalculateurs de l'UE pour accélérer la recherche d'un vaccin. Toutefois, les essais cliniques prendront du temps… Naturellement, les fonds nécessaires à la recherche européenne doivent être beaucoup plus ambitieux à l'avenir. « À la suite de la publication d'une demande d'expression d'intérêt de 10 millions d'euros, le 30 janvier, la Commission européenne a obtenu 37,5 millions d'euros supplémentaires (donc 47,5 millions d'euros au total), pour la recherche sur le diagnostic, les traitements et les vaccins pour le Covid-19, ainsi que l'épidémiologie et la dynamique sociale de la maladie. Les résultats ont été annoncés le 5 mars, avec 17 projets sélectionnés », explique Mariya Gabriel. « Les supercalculateurs peuvent aider à dépister des milliers de molécules et à accélérer l'identification de celles qui pourraient être potentiellement utilisées pour développer des vaccins et des traitements contre le Covid-19 », indique-t-elle. « Nous savons que l'initiative de la Commission soutiendra 17 projets impliquant plus de 136 équipes de recherche de toute l'UE et, d'ailleurs, bien que certains de ces 136 soient les mêmes équipes-institutions participant à plusieurs projets en parallèle », poursuit Mariya Gabriel. À ce jour, il n'existe pas de vaccin pour prévenir le Covid-2019. Les vaccins potentiels sont à l'étude et seront testés dans le cadre d'essais cliniques.