Olivier Véran est né le 22 avril 1980 à Saint-Martin-d'Hères (Isère) : neurologue mais passionné de politique, il est nommé, le 16 février 2020, ministre des Solidarités et de la Santé en remplacement d'Agnès Buzyn. Si l’heure est à la gestion de crise du coronavirus, Olivier Véran va très vite devoir affronter les dossiers explosifs que sa prédécesseure a laissés en chantier : retraites, réforme de l’hôpital, dépendance. Depuis sa nomination, en catastrophe, pour remplacer Agnès Buzyn, il se veut le porte-parole de la science et se démultiplie, répétant à longueur d’interviews les fondements « rationnels » de la stratégie des pouvoirs publics. Seul médecin d’une fratrie de quatre enfants, de parents éloignés du monde médical, Olivier Véran, bon élève, s’inscrit à la fac de Grenoble, où il intègre la corpo médecine. En 2007, lorsqu’est organisée une longue grève des internes pour défendre la liberté d’installation, il monte très vite en première ligne. En à peine trois jours, il est propulsé délégué régional du syndicat, puis national, chargé de négocier la sortie de la grève avec le ministère de la Santé, à l’époque tenu par Roselyne Bachelot. En 2010, en parallèle de son travail de neurologue au CHU de Grenoble, il s’inscrit à Sciences Po pour un « executive master » en gestion des politiques de santé.
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