Proches, associations, collectifs et élus politiques sont réunis au rond-point des Aygalades pour rendre hommage à Ibrahim Ali, tué au nom de la haine en 1995.
Après plusieurs prises de paroles, une minute de silence a été observée.
25 ans plus tôt, ce jeune marseillais d’origine comorienne avait été abattu d’une balle dans le dos par des colleurs d’affiches et militants du Front National pour sa couleur de peau.
Ses proches demandent toujours à la municipalité de Jean-Claude Gaudin que le rond-point où Ibrahim a perdu la vie porte son nom. Des plaques ont d’ailleurs été collées sur l’actuel « rond-point des Aygalades ».
Ses proches appellent également à faire barrage au Rassemblement National pour les municipales.
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