Et la bière fut ! Du houblon jailli d’une tribune supérieure, comme une éruption de joie venue des supporteurs. C’était après le doublé de Erling Haaland. Qui donc ? Erling Haaland. Un tout jeune Norvégien, nouveau grand frisson du football européen. L’homme de la victoire pour le Borussia Dortmund. Et du coup de froid pour le Paris-Saint-Germain, battu en Allemagne après avoir cru, grâce à Neymar, tenir le match nul dans le dernier quart d’heure : défaite 2-1, mardi 18 février, pour son huitième de finale aller de la Ligue des champions.
Quand Thomas Tuchel a quitté le terrain, il a regardé droit devant. Sans croiser les regard ni les drapeaux dans la gigantesque Südtribüne, dans ce Westfalenstadion où l’entraîneur allemand du PSG espérait revenir victorieux, après ses deux saisons comme maître de céans (2015-2017).
Droit devant et sans dévier sa focale du match retour : le PSG devra impérativement gagner à domicile face au même adversaire, dans trois semaines, s’il veut éviter une nouvelle élimination précoce en Ligue des champions. Le seul trophée qui compte en réalité pour le fonds souverain du Qatar, propriétaire du club depuis neuf saisons. Le seul qui lui résiste aussi, désillusion après désillusion. Eliminé soit en quarts de finale, soit, comme les trois dernières saisons, dès les huitièmes…