Les bactéries possèdent des caractéristiques chimiques et physiques particulières.
Ces caractéristiques leur permettent de convertir l'énergie fournie par le Soleil en minéraux ferreux et biomasse cellulaire.
Cela va entraîner à terme la production de méthane, puissant gaz à effet de serre, par d’autres microbes.
À grande échelle, cela va provoquer la formation d’importants gisements de minerai de fer.
Séparées de ces minéraux, ces bactéries vont ensuite continuer à nourrir d’autres microbes qui fabriquent du méthane.
C’est probablement ce méthane qui a permis de garder l’atmosphère terrestre suffisamment chaude.
Cela fournirait une possible explication au paradoxe du jeune Soleil faible.
À une époque où le Soleil ne brillait qu'à 70 % de son intensité actuelle, la Terre portait déjà de l'eau liquide.
Cela aurait normalement du se traduire par une planète gelée où les formes de vie auraient été extrêmement rares.