Pour le meutre d'Alexia Daval, le procureur a écarté la thèse de l'accident dénonçant un « scénario machiavélique ». Jonathann Daval, l'époux de la victime qui a avoué après avoir longtemps nié, aurait eu une « intention mortifère ». Mais il y a une affaire dans l'affaire. La maison du couple, à Gray, en Haute-Saône, a été cambriolée. Sextoys, alliance, photos, caméscope : les objets dérobés ne manquent pas de surprendre. Le 5 mars 2019, les gendarmes reçoivent pour mission de fouiller la maison.
Problème : la panoplie de sextoys ne serait pas complète, selon Jonathann Daval. Deux sextoys, un « rose classique » et « des boules de geisha argentées », sont manquants, explique-t-il. La maison aurait été cambriolée quelques jours plus tôt. Le contenu de cette fameuse table de nuit illustre ce qui pourrait être le mobile du crime. Avec Jonathann Daval qui souffrait de troubles érectiles, sa femme « s'enfermait dans la chambre », comme il l'a expliqué.