L'association "Ni putes ni soumises" est en train de disparaître et ne peut même plus se payer les locaux qu'elle occupait jusque-là à Montreuil (Seine-Saint-Denis) et n'a aucune solution de secours, déplore sa présidente dans les colonnes du Journal du Dimanche. Elle déplore que l'association soit oubliée du gouvernement qui ne lui a versé aucune subvention en 2019:
"La République nous a abandonnées alors qu'on a toujours défendu ses valeurs et l'émancipation des femmes", regrette-t-elle. En novembre dernier, l'association avait lancé une "campagne de la dernière chance" consacrée au harcèlement de rue, comme l'expliquait Stéphanie Rameaux dans une vidéo publiée sur Twitter.
La présidente du mouvement depuis 2016 revenait également sur les difficultés économiques rencontrées.
"On reconnaît notre travail, on nous fait des promesses, mais finalement il n'y a rien qui vient et l'espérance de vie de Ni putes ni soumises se compte en mois". "Aujourd'hui ,on a besoin de dons sinon l'association va mourir", appelait-elle. Mais NPNS, créée en 2003 par Fadela Amara, n'a recueilli que 300 euros, précise le JDD.