Un homme a tenté de s’en prendre à des policiers avec une arme blanche dans le quartier d’affaires de la Défense, près de Paris, ce vendredi 13 décembre. Il a été tué par balles.
Il a été touché au thorax et à une cuisse. Un homme qui menaçait des policiers a été tué par balles, ce vendredi matin, dans le quartier d’affaires de La Défense, près de Paris, ont indiqué les autorités. Son identité n’était pas encore précisée et ses motivations encore inconnues, ce midi. Il n’a blessé aucun des fonctionnaires.
« Intervention en cours des effectifs de Police. Un homme menaçant des policiers avec une arme blanche a été neutralisé par les fonctionnaires de Police intervenants. Évitez le secteur », avait demandé la préfecture en fin de matinée sur Twitter.
« Je vais vous tuer ! »
Selon une source policière, l’homme muni d’une arme blanche s’est approché vers 10 h 20 de fonctionnaires de police d’une brigade territoriale de contact. Il aurait crié « Je vais vous tuer ! » alors qu’il courrait vers eux, d’après une source policière citée par l’agence Reuters. Les policiers ont fait usage de leurs armes à au moins cinq reprises. Les faits se sont déroulés voie des Bâtisseurs dans ce quartier d’affaires très fréquenté, à l’ouest de la capitale.
Selon une journaliste de l’Agence France Presse (AFP) sur place, les faits se sont déroulés dans un sous-sol du quartier. Des véhicules de police et de pompiers étaient garés sur les deux côtés de cette voie de circulation assez étroite. Un périmètre de sécurité a été mis en place. D’après les premières constatations, l’homme serait âgé d’une trentaine d’années et ne disposait pas de papiers sur lui.
Les forces de l’ordre régulièrement visées
De nombreuses attaques ou tentatives d’attaques ont visé ces dernières années les forces de l’ordre en France. Début octobre, un agent administratif de la Préfecture de police de Paris, Mickaël Harpon, avait tué au couteau quatre de ses collègues dans l’enceinte même de la prestigieuse institution, avant d’être abattu. L’enquête sur cette tuerie, bien que confiée à des juges d’instruction antiterroristes, n’a pas encore pu déterminer officiellement les motivations de cet agent, soupçonné de radicalisation.