Dans une économie mondiale pleine d’incertitudes, la croissance française rassure : elle s’est établie à 0,3% au 3eme trimestre, selon les chiffres publiés aujourd’hui par l’Insee. C’est le même rythme depuis le début de l’année. Même si cela peut sembler faible, on reste sur une bonne nouvelle car le reste de l’Europe est pénalisé par les tensions commerciales et le Brexit. Cette année, la France sera le moteur de la croissance européenne pour la première fois depuis six ans.
En Allemagne, par exemple, c’est la déprime : on a appris aujourd’hui qu’en octobre le nombre de chômeurs avait augmenté plus que prévu outre-Rhin, où l’industrie traverse une mauvaise passe.
En France, c’est la demande intérieure qui tire l’économie : la consommation accélère, en partie grâce aux mesures fiscales du gouvernement, et l’investissement des entreprises progresse à un rythme stable. Le point noir, comme d’habitude, ce sont les exportations : elles ont légèrement rebondi ce trimestre, mais moins que les importations. Enfin, la hausse des prix de l’immobilier commence à peser sur l’investissement des ménages.
Bref, l’économie française se stabilise autour de son potentiel, ni plus ni moins.