Abou Bakr al-Baghdadi, de son vrai nom Ibrahim Awad al-Badri serait né en 1971 dans une famille pauvre à Samarra, au nord de Bagdad en Irak.
Faute de résultats scolaires suffisants, il échoue à devenir avocat puis militaire et devient imam dans la capitale irakienne.
En 2003, lors de l’invasion américaine en Irak, Abou Bakr al-Baghdadi crée un groupuscule jihadiste avant d’être arrêté, emprisonné puis libéré faute de preuves. Il devient alors l’homme de confiance d’Abou Omar al Baghdadi, qui commandait l’Etat islamique en Irak. Avant de prendre lui-même la tête de l’organisation en 2010.
C’est à Mossoul, en juillet 2014, que le chef de Daesh fait sa seule apparition publique connue. En turban et habits noirs, barbe grisonnante, il avait appelé tous les musulmans à lui prêter allégeance.
Deux ans plus tard, en novembre 2016, il appelle dans un enregistrement audio ses hommes à lutter pour garder Mossoul, alors qu’une offensive est lancée par le gouvernement irakien pour reprendre la ville. Ce sera le dernier signe de vie donné par le chef de l’Etat islamique.