Le président américain a confirmé ce dimanche 27 octobre la mort d’Abou Bakar al-Baghdadi. Le calife autoproclamé de l’organisation État islamique était visé par une opération militaire d’envergure dans le nord-ouest de la Syrie, menée dans la nuit de samedi à dimanche.

Le chef de l’EI, Abou Bakar al-Baghdadi, a été tué lors d’une opération militaire américaine dans le nord-ouest de la Syrie, a confirmé Donald Trump, lors d’une conférence de presse dimanche 27 octobre vers 14 heures, heure française (9 heures, heure locale).

Selon Donald Trump, le chef du groupe djihadiste a fait exploser sa veste chargée d’explosifs pour se suicider au moment du raid, emportant avec lui, ses trois enfants. « Il est mort comme un lâche », a-t-il ajouté.

Le président américain a remercié « la Russie, la Turquie, la Syrie et l'Irak [...] ainsi que les Kurdes syriens », saluant une opération qui n'aurait pu aboutir sans les connaissances des autres nations.

Plus tôt dans la journée, il avait fait monter le suspense en indiquant, dans un tweet, que « quelque chose d’énorme vient de se passer ! »

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), qui dispose d’un vaste réseau de sources sur le terrain, des commandos américains ont été héliportés et débarqués dans la nuit dans la région d’Idleb où se trouvaient des « groupes proches de l’EI », le groupe État islamique.

Une opération « historique »
Dans la nuit de samedi à dimanche, les chaînes de télévision américaines CNN et ABC ont fait état de ce raid visant Abou Bakar al-Baghdadi, considéré comme responsable de multiples attentats sanglants à travers le monde. L'opération n'a fait aucune victime humaine du côté des forces américaines, seul un chien de l'armée est décédé.